[Publication] Freins et leviers à la mise en service des logements sociaux en Nouvelle-Aquitaine

Publication LS en difficulté 2025
L’Union régionale Hlm Nouvelle-Aquitaine publie sa note de conjoncture 2025, issue d’une enquête menée auprès de ses adhérents, afin d’analyser les opérations de logement social en difficulté et les facteurs qui retardent leur mise en service sur le territoire régional.

Partager cet article

5 474 logements sociaux concernés par des difficultés de mise en service

En 2025, 5 474 logements sociaux, répartis au sein de 189 opérations, sont identifiés comme rencontrant des freins à leur mise en service. Ces difficultés peuvent entraîner des retards de livraison, des surcoûts ou, dans certains cas, des annulations de projets. Tous les territoires de la région sont concernés, avec une concentration plus marquée dans les zones tendues, notamment en Gironde et dans les grands pôles urbains et littoraux.

Des freins principalement économiques, mais de nouveaux facteurs en progression

La note confirme que les déséquilibres économiques demeurent le principal facteur de difficulté des opérations de logement social. Le niveau élevé des coûts de construction et de fonciers, et les contraintes d’équilibre financier fragilisent de nombreux projets, en particulier en phase de faisabilité. L’édition 2025 met également en évidence la progression de freins, parmi lesquels :
  • les difficultés rencontrées par les promoteurs privés partenaires, pour commercialiser les logements libres, impactent les opérations mixtes avec une part de logements sociaux ;
  • les difficultés d’application des réglementations environnementales, en particulier celles issues des lois de préservation de la biodiversité ;
  • les recours contre les Permis de Construire et les contestations de projets qui entrainent des blocages importants.

Des signaux encourageants et des leviers de reprise identifiés

À périmètre constant, la note observe une baisse de 25 % du nombre de logements en difficulté entre 2024 et 2025. Un tiers des logements identifiés l’an passé ont pu reprendre leur cour. Parmi les principaux leviers de reprise recensés figurent :
  • les compensations financières et l’ajustement des équilibres économiques grâce notamment au soutien des partenaires publics (collectivités, établissements fonciers) et à la mixité des programmes ;
  • l’amélioration des réponses aux appels d’offres ou la résolution de blocages administratifs ;
  • les accords trouvés avec les promoteurs partenaires.
Toutefois l’étude révèle également une progression des projets annulés, souvent à cause d’un équilibre économique introuvable.

Cela pourrait vous intéresser