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L’URHLM participe au SELAQ Bordeaux 2024

L’Union Régionale Hlm Nouvelle Aquitaine participe au Salon SELAQ Bordeaux 2024

Le 22 mai 2024, la ville de Bordeaux accueillera le SELAQ, Salon des élus locaux et agents publics de la Nouvelle-Aquitaine, un événement majeur dédié aux élus locaux et aux agents publics. Pour la première fois cette année, l’URHLM sera présente pour partager son expertise et son engagement en faveur du logement social.

Qu’est-ce que le SELAQ ?

Organisé par l’Association des Maires et des Présidents d’intercommunalité de Gironde, le SELAQ est un rendez-vous incontournable pour les acteurs de la sphère publique de la région. Cet événement réunit élus, agents des collectivités territoriales, décideurs publics, partenaires institutionnels et entreprises privées autour des enjeux locaux, des politiques publiques et des innovations dans divers domaines, y compris le logement. Le 22 mai 2024 au Palais 2 Atlantique de Bordeaux, plus de 200 exposants et près de 3000 visiteurs auront l’occasion d’échanger à travers des conférences, des ateliers et des partages d’expériences. L’Etablissement Public Foncier de Nouvelle-Aquitaine, partenaire de l’URHLM, présentera ainsi ses actions pour le développement du territoire lors d’un atelier.

Venez rencontrer l’URHlm Nouvelle-Aquitaine

Pour cette édition 2024, l’URHlm Nouvelle-Aquitaine vous accueillera toute la journée sur son stand tout proche de la Place du Village. Muriel Boulmier, Présidente, échangera avec la journaliste Claire Mayer sur l’actualité du logement social lors d’un entretien de 15 minutes sur la Place du Village. Nicolas Blaison, Directeur Régional, et l’ensemble de l’équipe seront présents pour répondre à vos questions et discuter des enjeux du logement social. L’URHlm se tiendra également à votre disposition pour partager des informations sur les politiques locales de l’habitat, les tendances du marché et les meilleures pratiques en matière de logement social. Ce sera également l’occasion de partager avec les organismes membres de l’URHlm et de découvrir leurs projets et leurs initiatives.

Présentation de l’URHlm Nouvelle-Aquitaine

L’Union Régionale Hlm (URHlm) porte, à l’échelon régional, la parole du mouvement professionnel Hlm, en Nouvelle-Aquitaine. A ce titre, elle assure la représentation de ses 56 organismes d’habitat social adhérents et de leurs activités auprès des pouvoirs publics, des collectivités locales et de l’ensemble des partenaires. 5 grandes missions :
  • Centre de Ressources : Analyse des données locales et régionales, production d’informations territorialisées, et reporting pour informer les partenaires régionaux sur l’activité des organismes de logement social.
  • Animation du Réseau des Acteurs de l’Habitat : Organisation de réunions et de manifestations thématiques pour favoriser les échanges entre les partenaires régionaux et conforter des orientations communes.
  • Coordination Territorialisée : Coordination de groupements d’organismes bailleurs sociaux à l’échelle départementale, facilitation de la concertation entre les organismes via des conférences et des comités techniques.
  • Représentation : Fédération des adhérents pour assurer leur représentation auprès des acteurs institutionnels en charge des politiques locales de l’habitat, participation aux négociations dans les instances partenariales.
  • Appui Professionnel et Assistance Technique : Animation professionnelle inter-bailleurs pour échanger sur les pratiques professionnelles, capitaliser les expériences et élaborer des méthodologies communes sur les thématiques prioritaires pour l’habitat social.

Nous vous attendons le 22 mai 2024 à Bordeaux sur notre stand.

Vous souhaitez prendre RDV avec l’équipe ? Vous souhaitez plus d’informations ? 

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Actes du Colloque

Actes du colloque

“L’HABITAT À LOYER MODÉRÉ, TÉMOIN DES DIFFÉRENTES ÉTAPES DE LA VIE : ET SI LE LIEN SOCIAL Y FAISAIT SON NID ? ”  

L’équipe de l’Union régionale Hlm en Nouvelle-Aquitaine, présidée par Muriel Boulmier et dirigée par Nicolas Blaison, a organisé le 5 juillet 2023, à Bordeaux, un colloque sur “L’habitat à loyer modéré, témoin des différentes étapes de la vie : et si le lien social y faisait son nid?”. Une séquence dédiée aux innovations sociales, au décryptage des réussites sur le territoire néo aquitain pour favoriser le lien social au cœur des résidences mais aussi les coopérations nécessaires entre acteurs du territoire, à l’échelle du quartier et de la commune.

Quels sont les « ingrédients » indispensables (dialogue, créativité, audace ?) pour garantir la réussite d’un projet social et de vie ensemble ? Habitat participatif, habitat inclusif (handicap, seniors) : quelles sont leurs spécificités ? Quel rôle et quelle empreinte des associations locales et spécialisées sur les projets ? Quelle nécessaire et précieuse implication des élus pour coconstruire les projets de territoire ?

Pour y répondre, deux tables-rondes ont recueilli les témoignages d’acteurs locaux – bailleurs, associations, élus, etc. Une sélection d’innovations régionales ont ainsi pu être mises en lumière lors de cette rencontre.

Ces actes restituent les échanges de cette journée. 

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5 juillet 2023, à Bordeaux
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Publication : Relever le défi du vieillissement

"Relever le défi du vieillissement"

Enjeux, stratégies et actions des organismes hlm en Nouvelle-Aquitaine

Catégorie inclassable, les personnes vieillissantes ne se nomment pas. Cet embarras à les qualifier est symptomatique d’une acceptation du vieillissement démographique qui marque pourtant le siècle pour l’ensemble de nos sociétés.

La France vieillit, la région Nouvelle Aquitaine depuis le regroupement avec le Limousin – tenante du titre – détient celui de la région la plus âgée France, nonobstant son aire géographique étendue et la dissemblance de ses territoires. Bien sûr la Creuse compte une proportion de personnes âgées plus importante que la Gironde. L’hésitation sémantique tient à l’hésitation statistique qui prend des bases d’âge très différentes, 60, 65, 70 ans pour illustrer le vieillissement et son évolution. Choisir 60 ans comme base statistique équivaut à rester collé à l’après-guerre lorsque l’âge de la retraite côtoyait celui de l’espérance de vie. Quand chacun s’accorde à voir que désormais se déploie une vie après la retraite. Presque une classe d’âge – 20 ans – en bonne santé.

C’est pourquoi l’âge ne se limite pas à la somme d’années, s’y ajoute un ensemble de critères physiques, sociaux et professionnels, ce qui explique la grande diversité des personnes âgées. Au delà, le grand âge porte, lui, les plus grandes difficultés. Presque quinze ans que nous attendons une véritable loi. En conséquence, le prix moyen des maisons de retraite reste encore supérieur aux ressources moyennes des occupants, les aides insuffisantes sollicitent les contributions familiales, générations devenues sandwiches entre les parents très âgés et leurs propres enfants.

Dans ce contexte très résumé, un désir commun s’exprime : vieillir à domicile. Préserver son environnement, se sentir en sécurité dans ses habitudes, gérer aussi sa solitude. Voilà pourquoi l’habitat tient une place centrale. Lui-même se compose de trois sphères :

  • l’espace public, l’accès à la rue pensé avec des équipements dédiés, une surface plane, des bancs …, aux transports en commun ;
  • l’espace collectif, les parties communes des immeubles ;
  • puis la sphère privée, le logement.

Lieu de vie, son adaptation est essentielle pour prévenir les accidents domestiques souvent antichambre de la dépendance lorsqu’ils ne permettent pas le retour à domicile.

Les organismes Hlm de Nouvelle-Aquitaine, par la proximité avec les locataires, sont mobilisés pour accompagner l’âge des locataires en place mais aussi le nombre de demandeurs qui s’accroît.

Acteurs de la prévention, ils s’emploient à investir dans les modifications nécessaires au bien-être, les salles de bain sont les premières pièces à être réaménagées. Ceci vaut pour les réhabilitations ponctuelles, sont tout autant prises en compte dans les réhabilitations globales mais sont également dans les programmes neufs conçus dans l’objectif du confort partagé pour et par toutes les familles quelque soit l’âge des locataires.

Cependant si réhabiliter ou construire sont nécessaires, ce n’est pas suffisant.

C’est pourquoi les bailleurs sociaux s’appliquent à imaginer des solutions qui créent le lien nécessaire avec leurs locataires pour bien vieillir, nous savons par expérience et conviction, que rien ne remplace vraiment le contact.

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Fonds National d’Accompagnement Vers et Dans le Logement
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Fonds National d’Accompagnement Vers et Dans le Logement (FNAVDL) en Nouvelle-Aquitaine

Le Fonds National d’Accompagnement Vers et Dans le Logement (FNAVDL) en Nouvelle-Aquitaine

Le 12 avril 2024 a été l’appel à projets pour le Fonds National d’Accompagnement Vers et Dans le Logement (FNAVDL) en Nouvelle-Aquitaine. Ce Fonds subventionne les organismes sociaux qui favorisent l’accès et le maintien dans le logement des ménages en difficulté. Il s’inscrit dans le cadre du plan « Logement d’abord » et est porté par la DREETS Nouvelle-Aquitaine et l’Union Régionale Hlm Nouvelle-Aquitaine.
1 436 000 € vont être mis à disposition des bailleurs sociaux porteurs de projets en 2024.

Comment fonctionne le FNAVDL en Nouvelle-Aquitaine ?

Ce dispositif a été pensé pour aider au mieux les bailleurs :

  • Un acompte correspondant à 70% de la subvention versé à la signature de la convention ;
  • Des projets modulables : avec ou sans association partenaire, possible en interbailleur, durée d’1 ou 2 ans, reconductibles jusqu’à 4 ans par voie d’avenant ;
  • Une grande variété de postes de dépenses subventionnables à hauteur de 50% : évaluation des besoins, accompagnement, gestion locative adaptée, construction, animation, pilotage de l’action ;
  • Un dossier de candidature court, amendable si besoin après la commission de sélection

34  projets financés par le FNAVDL en Nouvelle-Aquitaine depuis 2020

34 projets financés depuis 2020, dont deux prolongations.

18 bailleurs accompagnés dans 10 départements pour un montant total de subventions accordé de 1 748 436 €.

Exemples de projets financés par le FNAVDL

  • 150 000€ pour un projet interbailleurs en Gironde avec équipe mobile d’inclusion pour le logement et l’emploi
  • 100 000€ projet bailleur – association dédié aux victimes de violences conjugales
  • 50 000€ projet bailleur en régie, accompagnement des locataires vers l’autonomie (remise en état de salubrité du logement)

Comment candidater pour au Fonds National d’Accompagnement Vers et Dans le Logement (FNAVDL) en Nouvelle-Aquitaine ?

Les dossiers sont à envoyer par voie dématérialisée au plus tard le 11 juin 2024 à la DREETS Nouvelle-Aquitaine et à l’UR HLM.

Pour plus d’informations :

Contactez Anaïs Guignard à l’UR Hlm : anais.guignard@union-habitat.org

Ou rendez-vous sur le site de la DREETS 

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Programmation de logements Hlm en 2023

Nouvelle-Aquitaine : 1ère région avec 88% d’atteinte des objectifs de programmation Hlm en 2023

Au titre de la programmation (c’est-à-dire hors logements programmés par l’Agence Nationale de la Rénovation Urbaine (ANRU) et hors Département et Région d’Outre-Mer (DROM)), les agréments s’établissent à environ 82 000 Logements Locatifs Sociaux (LLS) pour l’année 2023 au niveau national, soit une baisse de près de 15%.

En Nouvelle-Aquitaine, le bilan s’établit à 8 886 LLS agréés en 2023

L’enquête interne réalisée par l’Union régionale Hlm en Nouvelle-Aquitaine auprès de ses adhérents, début 2023, prévoyait des perspectives de programmation de l’ordre de 9 873 LLS pour l’année 2023, soit un taux de chute de l’ordre de -10% (pour rappel en 2022 : un taux de chute de -13%).

Toutefois, la Nouvelle-Aquitaine est  la première des grandes régions, avec un taux d’atteinte de l’objectif de 88%, ce qui témoigne de la pleine mobilisation des bailleurs dans ce contexte délicat.

Analyse

En matière de programmation, le retard le plus marqué concerne les territoires tendus (Délégation des Aides à la Pierre du Conseil Départemental de la Gironde, Communauté d’Agglomération du Pays basque, et désormais dans le département des Landes). 

En territoire détendus, les perspectives de programmation sont proches des objectifs de l’État,  confirmant des effets de report des projets sur des territoires où les tensions foncières sont moindres (Dordogne, Lot-et-Garonne, Vienne, Communauté d’Agglomération de Grand-Poitiers), voir dépassés (Charente, Charente-Maritime et Haute-Vienne).

Enfin, l’Union régionale Hlm en Nouvelle-Aquitaine signale qu’il existe de forts risques de reports de dépôts de dossiers liés aux difficultés actuelles sur les équilibres économiques des opérations, en maîtrise d’ouvrage directe comme en Vente en l’Etat Futur d’Achèvement (VEFA). 

Zoom sur Bordeaux

Avec 2 273 LLS agréés, la programmation 2023 sur Bordeaux métropole est la plus importante de ces dernières années.  

Les médias en parlent ! 

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Voeux de l’URHlm et de Muriel Boulmier

L’Union régionale Hlm en Nouvelle-Aquitaine, et Muriel Boulmier, Présidente, présentent leurs vœux pour 2024 

L’Union régionale Hlm en Nouvelle-Aquitaine (URHlm) a organisé sa traditionnelle cérémonie des vœux ce mercredi 31 janvier 2024. Un moment fort de la vie de l’organisation. 

Bilan 2023 et perspectives 2024

Devant de nombreux officiels et partenaires présents pour l’occasion, la présidente de l’UR Hlm, Muriel BOULMIER a lu un discours présentant le bilan de l’année 2023 et les perspectives pour 2024 emprunt de lucidité, d’humour, d’encouragements mais aussi d’espoirs dans l’avenir. 

Un discours lucide face aux difficultés rencontrées par le secteur d’activité et par les hommes et les femmes qui peinent à trouver un logement ou à accéder à la propriété face à l’impossibilité de contracter un emprunt. 

Un discours d’encouragement où la présidente a rappelé les bons résultats des bailleurs sociaux en 2023 malgré les difficultés du secteur d’activité : près de 9000 agréments de LLS pour 2023 plaçant à ce titre la Nouvelle-Aquitaine en tête des grandes régions française. Un résultat du travail individuel et collectif des bailleurs sociaux qu’elle encourage à poursuivre tout en formulant le vœux que le logement réponde mieux aux enjeux de la mobilité professionnelle pour ainsi contribuer toujours plus au développement économique de la région Nouvelle-Aquitaine. 

Un discours d’espoirs lorsqu’elle évoque les actions de l’alliance pour le logement avec les partenaires présents comme la FFB ou la FNPI qui ont réussi, aux côtés de l’UR Hlm à faire prendre conscience au gouvernement de l’ampleur de la crise que traverse le secteur d’activité et de la nécessité de son intervention. Même si les dispositions annoncées la veille par le premier Ministre dans le cadre de son discours de politique générale sont, pour Muriel BOULMIER, insuffisantes, elles sont un premier pas.  

"Les 56 organismes de logement social, toute famille confondue, toute taille confondue, tout territoire confondu, ne ménagement ni leurs efforts, ni leur inventivité, pour réagir nonobstant aux difficultés grandissantes auxquelles ils font face depuis 2018. Je veux devant vous, les remercier et saluer leur détermination, ne jamais abandonner "
"En dépit du contexte , ils sont parvenus à un résultat d'agréments pour l'année 2023 de 8 886 agréments, insatisfaisants certes, mais nous plaçant pourtant néanmoins à la première place des grandes régions"
"La demande en logements sociaux en Nouvelle Aquitaine n'a jamais été aussi importante. Pour cette année 2024, je formule le vœux que le désarroi de nos concitoyens soit entendu, que la réponse soit profondément républicaine, ce ciment qui nous lie, que nous ne soyons pas obligé de choisir entre construction et réhabilitation"
Muriel Boulmier
Présidente de l'Union régionale Hlm en Nouvelle-Aquitaine (URHlm)
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Publication : Les impayés de loyers

Lutter contre les impayés de loyer et prévenir les expulsions

Observatoire des impayés

L’Observatoire des impayés en Nouvelle-Aquitaine a été mis en place par l’Union régionale Hlm en Nouvelle-Aquitaine en 2020 afin de constituer un socle d’échanges entre les organismes Hlm et leurs partenaires. Il vise à identifier les éléments stratégiques permettant l’élaboration d’une feuille de route régionale vers la maîtrise des impayés et la prévention des expulsions dans le parc social néo-aquitain.

L’Observatoire couvre l’ensemble du champ des impayés, du premier impayé de loyer à la procédure d’expulsion, ainsi que la question du surendettement.

Modalités

Les données sont recueillies annuellement via un questionnaire envoyé à l’ensemble des organismes de la région, à l’échelle de chaque département d’intervention.

Taux de couverture

Le taux de couverture de l’enquête a atteint 92% à l’échelle régionale, en 2022.

L’observatoire, socle d’échanges

Les résultats issus de l’Observatoire et partagés avec l’ensemble des adhérents – organismes Hlm néo-aquitains, font l’objet d’une réunion annuelle pour échanger autour des données consolidées et partager les bonnes pratiques en matière d’impayés et de prévention des expulsions.

Consulter en cliquant sur la publication
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Réaction aux annonces du Ministre du logement au Congrès Hlm

Congrès Hlm de Nantes : réaction de l’URHlm suite aux annonces du ministre du Logement

Le 5 octobre 2023, l’Union régionale Hlm en Nouvelle-Aquitaine (URHlm) a réagi aux annonces de Patrice Vergriete, ministre du Logement, à l’occasion du 83 e Congrès Hlm de l’Union Sociale de l’Habitat, à Nantes.

Pour rappel, la présidente de l’Union sociale pour l’habitat avait annoncé lors du Congrès : 

« Aujourd’hui, nous ne signons pas un pacte de confiance qui règle tous les sujets, mais des “engagements pour la transition écologique et la production de logements sociaux ”. C’est une étape. Notre Comité exécutif en a débattu. Il les accepte en responsabilité. Mais il demeure un certain nombre de sujets que le monde Hlm veut aborder avec le ministère du Logement. En premier lieu : les menaces sérieuses qui pèsent sur le financement des aides à la pierre et la nécessité de sortir de la RLS. »
Emmanuelle Cosse
Présidente de l'Union sociale de l'Habitat

> Muriel Boulmier,présidente de l’URHLm réagit

Dans une interview accordée à TV7, l’Union régionale Hlm en Nouvelle-Aquitaine, représentée par Muriel Boulmier, en qualité de présidente  revient sur la crise à venir du logement social. 

« Crise du logement à venir ? Non, la crise du logement, nous y sommes. »
Muriel Boulmier
Présidente de l'Union régionale Hlm en Nouvelle-Aquitaine
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Convention de partenariat avec GRDF

Signature d’une convention de partenariat avec GRDF

Le 4 octobre 2023, l’Union régionale Hlm en Nouvelle-Aquitaine et GRDF ont signé une convention de partenariat, à l’occasion du 83e Congrès Hlm de Nantes. 

Objectifs de l’accord

Cette convention fixe un cadre de travail partenarial sur des sujets d’intérêts pour les bailleurs sociaux néo-aquitains. Elle mobilise l’expertise de GRDF pour alimenter les actions en matière de transition environnementale. Plus précisément, il est prévu : 

  • une représentation mutuelle ad hoc dans nos manifestations respectives ; 
  • d’échanger nos expertises, notamment à travers la participation réciproque dans commissions ou groupes de travail sur les sujets environnementaux ; 
  • de faciliter la mise en relation entre les bailleurs sociaux et les acteurs de GRDF ; 
  • de valoriser les opérations du territoire (communication). 

Contenu de l’accord

Concrètement, les sujets de collaboration portent sur : 

  • l’accès à des données (informer les bailleurs sur les outils et fonctionnalités  proposés par GRDF
  • la promotion des solutions hybrides en gaz (qui permettent de passer les seuils de la RE2020 notamment), avec la possibilité de financement d’études par GRDF pour les bailleurs ainsi que l’organisation de retours d’expériences
  • les biodéchets (informer les bailleurs sociaux sur les aspects réglementaires ainsi que sur les solutions existantes sur leurs territoires. Exemples : réunions d’information, visite de sites de méthanisation, mise en relation avec les acteurs de la méthanisation et de la collecte des biodéchets, communication autour d’action mises en place, etc.
  • l’économie circulaire et le réemploi des matériaux et équipements (promouvoir les initiatives existantes sur la Nouvelle-Aquitaine impliquant des bailleurs sociaux adhérents et favoriser les mises en relation pertinentes avec les parties prenantes clefs du territoire

☛   Cette nouvelle étape officialise des relations anciennes entre l’Union régionale Hlm en Nouvelle-Aquitaine, nos adhérents(bailleurs sociaux) et GRDF sur de nombreux sujets, notamment la sécurité et maintenance des installations. 

> Le Saviez-vous ?

Dans le cadre de son plan d’actions, l’Union régionale Hlm accompagne ses adhérents (bailleurs sociaux) sur les sujets bas carbone à travers un plan d’animation professionnelle : acculturation, partage entre pairs (solutions techniques, informations sur les filières, etc.), mise en relations, appui à la montée en compétences, etc. 

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Alliance pour le logement : “Crise du logement : tous concernés, tous unis!”

Alliance pour le logement : “Crise du logement : tous concernés, tous unis!”

Chronique d’une catastrophe sociale et économique annoncée

Si au niveau national, l’Alliance pour le logement a mobilisé ces dernières semaines toute une filière pour demander une véritable politique du logement… en Gironde, les acteurs du logement sont eux aussi dans l’obligation de se réunir une fois encore, pour alerter les pouvoirs publics et les citoyens de la tournure alarmante que prend la situation.
La crise depuis si longtemps annoncée frappe aujourd’hui de plein fouet, non seulement toute une filière économique garante du parcours résidentiel, mais également l’ensemble des concitoyens : étudiants, séniors, accédants à la propriété, ménages aux revenus les plus modestes, actifs et retraités, jeune travailleurs… Si rien n’est fait en urgence : le pire est à venir. « En tant qu’acteurs et parties prenantes du logement, il est de notre devoir de tirer la sonnette d’alarme et avant tout de proposer des solutions concrètes pour sortir de cette impasse sociale et sociétale d’ampleur ».
(Extraits des prises de parole du 4 octobre.)

Contributeurs : 

(de gauche à droite sur la photo de gauche)

  • Frédéric LESVIGNE, Président FNAIM Gironde (Fédération Nationale de l’Immobilier)
  • Jérôme BANDERIER, Président de l’UNAM (aménageurs)
  • Mathias SAURA, Président du MEDEF Gironde (Mouvement des Entreprises de France)
  • Muriel BOULMIER, Présidente de l’Union Régionale HLM en Nouvelle-Aquitaine (à l’écran à g.)
  • Sophie HOPENSZTAND, ARIA (Association Régionale de l’Ingénierie d’Aquitaine) (à l’écran à d.)
  • Pierre VITAL, Président de la FPI Nouvelle-Aquitaine (Fédération des Promoteurs Immobiliers)
  • Thierry LEBLANC, Président de la FFB Gironde (Fédération Française du Bâtiment)
  • Cécile DESPONS, Présidente de la CPME Gironde (Confédération des Petites et Moyennes Entreprises)
  • Franck SCHIKOWSKI, Président Pôle Habitat FFB Gironde (aménageurs, constructeurs, promoteurs et rénovateurs)Les

L’impact de la crise du logement

La crise du logement et du Bâtiment impacte toutes les infrastructures
des villes de nos concitoyens : c’est le cadre de vie de chacun qui est en risque »

(par la CPME)
La crise du logement est sans aucun doute un obstacle au recrutement. Selon la dernière enquête de conjoncture de la CPME : 1 salarié sur 10 renonce à donner suite à une offre d’emploi, faute de logement à proximité. Nos étudiants peinent à trouver un logement pour poursuivre leurs études. 50% des étudiants envisagent dès le 1er semestre d’interrompre leur cursus universitaire et plus de 12% d’entre eux abandonnent, faute de logement. Cette situation impacte les étudiants, leur famille et par conséquent les collaborateurs des entreprises du territoire. Le risque : des entreprises impactées dans leur développement ou leur maintien d’équipe. Avec une augmentation de près de 20% du prix des loyers, c’est une pression énorme sur les budgets familiaux qui s’impose. Le bâtiment ne se résume pas uniquement à la maison individuelle ou l’appartement ! Ce sont aussi des entrepôts, des laboratoires, des commerces, des lieux de vie et de divertissement. Toutes ces infrastructures constituent le tissu économique d’un territoire.

Passoires thermiques

Rénovation énergétique : de vraies mesures à destination des promoteurs rénovateurs sont nécessaires à court terme !

(par la FNAIM Gironde)
Les professionnels du secteur, agents immobiliers qui traitent 70% des transactions, administrateurs de biens qui gèrent 35% des logements loués et syndics qui administrent plus de 90% des copropriétés, portent un diagnostic unanime : le marché du logement amorce une crise grave dont les causes sont multiples.
Impact des taux d’intérêt et financement : la brutale hausse des taux d’intérêt a fortement affecté le secteur de la transaction immobilière, notamment avec la disparition annoncée du prêt à taux 0% pour la construction pavillonnaire. Cette situation a des répercussions sur les budgets des collectivités locales, dépendant en partie des frais de mutation. Inégalités fiscales dans la location : entre différents types de location (logement vide, meublé, meublé touristique) qui pénalisent les bailleurs de logements socialement utiles. Effets de la législation environnementale : la loi “Climat et résilience” impose des restrictions sur la location de logements classés en catégories énergétiques basses. Cela pose des défis en termes de coûts et de faisabilité pour les propriétaires et pourrait entraîner une pénurie de logements locatifs. Dégradation du statut juridique des bailleurs : évolution défavorable du statut juridique des bailleurs au profit des locataires, ce qui dissuade les investisseurs privés de s’engager dans le secteur immobilier.
La plupart des facteurs qui concourent au blocage du parc de logement privé procèdent de bonnes intentions, mais se révèlent contre-productives et forment aujourd’hui ensemble un carcan qui fait craindre que les moins favorisés n’aient plus accès au logement privé.

Rénovation energétique

Rénovation énergétique : de vraies mesures à destination des promoteurs rénovateurs sont nécessaires à court terme !

(par la FPI Nouvelle-Aquitaine)
L’objectif de décarbonation du secteur du bâtiment est un enjeu majeur. Principal outil pour atteindre cet objectif : accélérer le rythme et la qualité des rénovations énergétiques des logements, en particulier ceux considérés comme des « passoires thermiques ». Une stratégie qui est en train de bouleverser le marché de l‘immobilier ! On notera entre autres l’utilité de cette démarche à l’heure du ZAN, du manque de fonciers disponible à la construction du neuf et nous considérons que la construction de la ville sur la ville est une démarche qui va dans le bon sens. La rénovation / réhabilitation permet de baisser de 20% à 30% l’émission de gaz à effet de serre.
Mais à l’heure où nous manquons crucialement de logements, le rythme d’exclusion des passoires thermiques notées de E à G (Loi Climat et résilience) pousse les propriétaires bailleurs à vendre leur logement plutôt qu’à effectuer les travaux de rénovation nécessaires à leur mise en conformité. Les conséquences sont sans appel avec le retrait du marché locatif de 5.2 millions de logements à horizon 2034, selon l’observatoire national de la rénovation énergétique ! Il ne s’agit pas de remettre en cause cette disposition qui va clairement dans le sens de la transition écologique, en revanche dans un contexte actuel de pénurie, le calendrier semble précipité et ne fera qu’aggraver la situation notamment sur les logements de petites surfaces (70% classés de E à G) ! Dans un marché locatif en tension dans les grandes métropoles, sans solution pour remplacer ces petites surfaces, l’offre locative va se réduire. Et ceux qui seront les plus pénalisés seront les personnes ayant de faibles revenus.
De plus, le manque de moyens pour accompagner les opérateurs rénovateurs à produire du logement réhabilité est criant et rend l’équation économique impossible. Les ambitions de l’Etat sont hautes mais les moyens faibles et mal alloués. Il faut que de nouvelles mesures fléchées soient mis en oeuvre à court terme pour accompagner une feuille de route opérationnelle qui déclinerait les objectifs globaux en termes d’aides, de formations d’artisans, d’industrialisation de la filière etc… année par année et ne pas hésiter à débloquer des aides importantes à destination des immeubles entièrement rénovés pour envoyer un signal fort à la filière !
La rénovation énergétique est un sujet complexe qui trouve sa pleine efficacité quand les actes de réhabilitation sont faits à l’échelle globale de l’immeuble. Nous sommes d’accord avec le gouvernement sur le renforcement des aides à la rénovation mais en désaccord sur la façon d’utiliser les fonds publics principalement via MaPrimeRenov plutôt qu’auprès des pro.

> En complément, l’Union Régionale HLM Nouvelle-Aquitaine affirme :

Les partenaires souhaitent mettre en avant la transition écologique du parc, dont l’indispensable – et déjà engagée – rénovation des logements. Le calendrier fixé par la loi prévoit d’interdire progressivement la location des logements les plus énergivores : ceux étiquetés G à partir de 2025, puis les F en 2028 et les E en 2034. Si à l’échelle de la Nouvelle-Aquitaine, les classes les plus énergivores en F et G représentent moins de 4% du total du parc, la transformation des logements des autres classes est un enjeu majeur.

Or, contrairement aux annonces faites par le Président de la République lundi 25 septembre lors de la présentation de la planification écologique, les bailleurs sociaux ne disposeront d’aucune aide budgétaire pour assurer la rénovation énergétique classique des logements sociaux. Là où le plan de relance 2021-2022, puis le PLF 2023 avaient permis la mobilisation de 700 millions d’€ d’aides à la rénovation énergétique, le PLF 2024 ne prévoit rien et complique encore la tâche des bailleurs sociaux pour faire face à leurs obligations en la matière. En conséquence : des arbitrages de plus en plus marqués à réaliser entre constructions neuves et réhabilitations. Les enjeux de la SNBC, ce sont 125 000 réhabilitations par an en 2026 et 2027. Cette trajectoire ambitieuse n’est aujourd’hui envisageable qu’au détriment de la construction.

Mieux construire … 

Mieux construire, c’est bien…tous nous loger, c’est encore mieux !

(par ARIA)
Challenges Normatifs : les bureaux d’études en ingénierie du bâtiment doivent faire face à une évolution constante des normes et labels, notamment avec l’introduction de la Réglementation Environnementale 2020 (RE 2020), visant à améliorer l’efficacité énergétique des logements. Cela s’ajoute à d’autres normes, comme l’acoustique et l’accessibilité, le BBC (bâtiment basse consommation) ou NF Habitat, des dispositifs locaux comme le « Bâtiment frugal bordelais », etc. Cet empilement de normes ne doit pas nous faire oublier la nécessité de produire du logement pour y accueillir la population. De la nécessité de les coordonner ! On oppose le besoin immédiat de logements à une qualité de construction qui est trop longue. Il nous faut trouver un compromis entre quantité et qualité. En l’état actuel des labels et des normes, ce compromis n’est pas possible.
Équation Financière : les coûts de construction représentent 65-70% du prix total des opérations immobilières, avec le reste consacré à l’achat du foncier. Les efforts sur le coût des matériaux n’impactent donc que pour 2/3 le prix des logements…L’augmentation des coûts énergétiques, des transports et des salaires, ainsi que la pénurie de main-d’oeuvre, ont considérablement impacté le secteur, retardant les chantiers et augmentant les coûts. Certes, 2023 marque un léger ralentissement dans cette flambée de tarif mais après 30 à 50% de hausse en 3 ans, la situation est catastrophique.

Accès au logement

Allons-nous vers une génération sans toit ni loi ?

(par l’UNAM)
Acheter, c’est se prévenir des accidents de la vie, préparer sa retraite tout autant que se prémunir contre l’inflation, avec des taux fixes et des biens peu consommateur d’énergie. Il est indispensable d’agir sur ces freins d’accès au crédit ! L’UNAM dénonce l’absence de mesures d’urgence pour resolvabiliser les ménages et leur permettre d’acquérir un logement.
Sans dispositions concrètes et robustes à effet immédiat, la production de logement neuf va totalement s’arrêter (en Gironde entre 2022 et 2019 – année de référence avant COVID – c’est une perte de -55% de la production) et par effet dominos, achever de bloquer tout le parcours résidentiel des ménages, toutes générations confondues, créant ainsi une #GENERATIONSANSTOITNILOI !
Le logement qui représente 30 à 40% du budget des ménages, deviendra si rien n’est fait un produit de luxe pour nos concitoyens. Après des années à tirer la sonnette d’alarme, aucune décision forte à la hauteur de l’urgence n’est mise en oeuvre par le gouvernement, avec un PLF 2024 très en deçà du minimum vital pour sortir le secteur de la paralysie. La vocation des promoteurs est de permettre à chacun de disposer d’un logement durable et abordable. Les actions du gouvernement doivent renforcer le PTZ d’urgence et ne surtout pas le raboter ! Le gouvernement doit également prendre sa responsabilité vis-à-vis de ses concitoyens pour alléger les règles d’octroi des crédits (permettre d’allonger les délais d’emprunt, travailler sur le reste à vivre…). Afin de répondre aux attentes des citoyens, des solutions simples existent !

Difficultés d’Accès au logement

Difficultés d’accès à la location sur le privé comme le social

(par l’Union régionale Hlm en Nouvelle-Aquitaine)
Le constat est sans appel : baisse de l’offre, augmentation de la demande… le marché locatif est toujours plus en tension. Sur le marché privé, on assiste à une demande en augmentation de plus 50%, alors que le nombre d’annonces a baissé de 30% en deux ans.
Augmentation de la demande : la hausse importante des taux d’intérêt a entraîné une réduction significative des accords de prêts, empêchant ainsi certains ménages de devenir propriétaires. Cette diminution des achats a surchargé le marché locatif. S’ajoute à cela l’interdiction de louer des logements classés F ou G selon le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE). Les propriétaires de ces logements énergivores, n’ayant ni les moyens ni l’envie de les mettre aux normes pour continuer à les louer, décident donc de les vendre. Dans le parc social, 172 000 demandeurs aujourd’hui en Nouvelle-Aquitaine, (contre 139 000 en janvier 2020 (en Gironde et sur Bordeaux Métropole 47 000, contre 42 000), et une pression en zone tendue de 7 demandes pour une attribution.
Une baisse de la production : l’augmentation inquiétante des coûts de construction/réhabilitation mène au mieux à d’importants retards, au pire à l’abandon d’opérations. Déjà entamée avant la crise sanitaire, la hausse des coûts de construction, de réhabilitation et d’adaptation a poursuivi son envol dès la reprise de l’activité économique (fréquemment +40% par rapport aux prévisions initiales de début de travaux). Les augmentations de coûts impactent la promotion privée comme les bailleurs sociaux, (pour rappel la promotion concourt à environ 50% de la production de logements sociaux). S’y ajoute l’inflation des normes générant de nombreux surcoûts tant sur les études et diagnostics obligatoires que sur les mises en oeuvre de solutions techniques. 

Impacts sur les entreprises et l’emploi

« Le droit au logement est un droit économique et social à préserver impérativement »

(par le MEDEF)
Le ralentissement économique est particulièrement perceptible dans la filière immobilière, avec des projections extrêmement préoccupantes. Le secteur est quasiment à l’arrêt malgré un besoin croissant de se loger et une situation pénurique notamment dans les métropoles.
Nous nous préparons depuis des années à une sérieuse crise du logement. Elle arrive, aggravée par un contexte macro-économique difficile, une demande de logements croissante et des mesures récentes contre-productives et inefficaces qu’il faut accompagner pour les rendre positives : suppression de logements dits « énergivores », plafonnement des loyers, loi ZAN ….

Le constat est sans appel :

  • En France, il manquerait à horizon 2030, 850 000 logements.
  • Parallèlement, la part du budget des ménages consacré au logement ne cesse d’augmenter et représente jusqu’à 45 % des revenus d’un ménage. Le logement constitue le principal poste de la crise du pouvoir d’achat ».
  • Les actifs sont contraints de s’installer toujours plus loin de leur lieu de travail.
  • En Gironde, il faut en moyenne 2 ans et demi pour se voir attribuer un logement social et 65 000 personnes sont actuellement sur liste d’attente.
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Les Entretiens d’Inxauseta

Les Entretiens d’Inxauseta

Le 25 août 2023, le nouveau ministre délégué au Logement, Patrice Vergriete, a rencontré les acteurs du secteur à l’occasion de la journée annuelle « Les Entretiens d’Inxauseta », à Bunus (64), lors de laquelle l’Union régionale Hlm en Nouvelle-Aquitaine a participé.

En clôture de cette rencontre, dont le thème de la journée était « Transition écologique et logement pour tous : l’impossible équation ? », deux maîtres mots sont à retenir de son message : « remobilisation » et « décentralisation ».

Après des conclusions du Conseil National de la Refondation – Logement jugées insatisfaisantes, les acteurs présents étaient très en attente des pistes d’actions pour relancer la production de logements et rénover l’existant, tout en assurant la transition écologique du secteur.

Intervention du mouvement Hlm

Lors des débats, le ministre a été interpellé par la présidente de l’Union sociale pour l’habitat, Emmanuelle Cosse, qui représente le mouvement Hlm au niveau national : « En matière de politique du logement, il n’y a pas d’équation impossible : les constats, on les connaît, les solutions, on sait qu’elles existent. Il n’y a pas d’inconnue, nous savons quels sont les défis environnementaux et sociaux à relever. La vraie question étant est-ce que, vraiment, l’État porte l’ambition d’une véritable politique du logement en France ? Pour l’instant, moi je n’ai pas la réponse. »

Elle a également fixé, au ministre, le prochain rendez-vous du Congrès de l’Union sociale pour l’habitat qui se tiendra, à Nantes, en octobre, avec cette mise en garde : « Les exigences environnementales ne peuvent pas être le cachesexe de l’inaction gouvernementale sur le logement. À un moment donné, il faut arrêter de nous prendre pour des pantins. »

Encadrement des loyers au Pays basque

Le ministre a donné son « feu vert » à l’agglomération du Pays-basque pour appliquer l’encadrement de loyers sur le territoire où l’offre de logements ne cesse de se tendre. En effet, sur les quatre dernières années, le nombre de résidences secondaires aurait progressé de 150%.

Le logement étudiant

Le ministre s’est dit inquiet quant à l’offre existante de logements pour les étudiants, qui selon lui est une priorité, notamment du côté des organismes de logement social.

Il souhaiterait qu’une réflexion sur la mobilité dans le parc social puisse être organisée d’ici au Congrès Hlm, convaincu que des pratiques peuvent évoluer. Les bailleurs sociaux mais également les universités seraient mis à contribution pour se saisir de la possibilité de créer des « sociétés publiques locales universitaires » (Loi 3DS) pour produire du logement étudiant.

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Comité de pilotage de la Bourse d’Echange au Logement

Comité de pilotage 

Le 30 juin, l’Union régionale Hlm en Nouvelle-Aquitaine (URHlm) a réuni le Comité de pilotage (Copil) de la Bourse d’Echange de Logement (BEL) en Gironde.

Lors de ce Copil, l’Union régionale Hlm en Nouvelle-Aquitaine a partagé, avec ses adhérents girondins et ses partenaires, l’actualité de la bourse d’échange, ainsi qu’une rétrospective des travaux engagés et à venir, tel que le partenariat avec la bourse francilienne Echanger-Habiter, qui permet de développer le partage de connaissance des plateformes respectives, mais aussi de mutualiser les bonnes pratiques et les demandes d’évolutions informatiques.

L’Union régionale Hlm en Nouvelle-Aquitaine poursuit les formations annuelles auprès des collaborateurs de ses adhérents qui utilisent la BEL (LIRE L’ARTICLE). 

Le bailleur social Gironde Habitat va continuer de porter le marché au titre de l’inter-organisme, et la BEL va poursuivre son développement en intégrant de nouvelles évolutions qui viendront renforcer l’information aux locataires et l’optimisation de la plateforme.

Aujourd’hui, avec près de 1 900 annonces en ligne, la BEL Gironde a déjà permis à 364 locataires d’échanger de logement soit, en moyenne, 8 locataires par mois !

A la rentrée, l’expérience girondine sera partagée avec les organismes des Pyrénées-Atlantiques lors de la CDHlm du 13 septembre 2023 pour étudier les opportunités de développement au sud de l’Aquitaine.

-> Consulter le support de présentation

Objectifs de la BEL
  • permettre la satisfaction des demandes en attente et/ou ne pouvant être satisfaites par le bailleur actuel
  • faciliter les parcours résidentiels au sein de l’ensemble du parc social
  • adapter les pratiques à la société collaborative
  • rendre visible aux locataires les opportunités possibles (location active), et les impliquer dans la complexité des choix
  • réduire les demandes de mutation en délai anormalement long
Histoire de la BEL

En Gironde, les bailleurs sociaux constatent que le nombre de demandes de mutation représente près d’un tier de l’ensemble des demandes et que celles-ci font l’objet de près de 20 % des attributions.

C’est dans ce contexte que le Conseil d’Administration de la Conférence départementale Hlm de Gironde (CDHlm 33) a décidé de mettre en place une bourse d’échange de logements. 

Pour les organismes de logement social, la création de cette plateforme répond à plusieurs objectifs : elle vient satisfaire des demandes en attente et/ou ne pouvant être satisfaites par le bailleur actuel et concoure à réduire les demandes de mutation en délai anormalement long ; elle facilite également les parcours résidentiels au sein de l’ensemble du parc social, et permet d’adapter les pratiques à la société collaborative.

Pour le locataire, cette plateforme d’échange de logement lui donne une visibilité de l’offre disponible (visibilité des opportunités), d’être acteur de son parcours résidentiel et d’être impliqué dans la complexité des choix qui s’offre à lui. 

C’est en juin 2019, que la Bourse d’Echange de Logements de Gironde (BEL) a donc été officiellement lancée.
Depuis son lancement, de nombreux axes de travail collectifs ont été développés :

  • installation de comités techniques interbailleurs annuels,
  • animation annuelle de formations auprès des collaborateurs des organismes,
  • maintien d’une communication régulière auprès des locataires, à partir de la charte graphique créée,
  • communication autour du retour d’expérience avec des interviews de locataires et avec les médias (reportage de TF1,
  • évolutions techniques de la plateforme en continu (exports statistiques, présentation du dossier d’échange, reconnaissance et analyse des photos publiées, pop-up d’information au locataire, filtres de recherche automatique, simplification des informations à renseigner par le locataire, etc.) 
La BEL en chiffres ! 

Aujourd’hui, la Bourse d’Echange au Logement, c’est : 

  • 7 % des locataires girondins inscrits
  • 1 850 annonces publiées
  • 53 dossiers d’échange en cours d’instruction

Depuis juin 2019, la Bourse d’Echange au Logement, c’est : 

  • 364 locataires qui ont échangé leur logement
  • Une moyenne de 8 locataires qui échangent / mois
  • + de 4 700 contacts entre locataires
  • 223 dossiers clos par un locataire
  • 299 dossiers clos par un bailleur
Perspectives d’avenir de la BEL

En 2023, les membres du Comité de pilotage (Copil) de la BEL ont formulé plusieurs axes de travail : 

PROMOUVOIR : la BEL Gironde a pour ambition de promouvoir son dispositif  auprès des autres départements de la Nouvelle-Aquitaine (réflexion en cours dans les Pyrénées-Atlantiques), et auprès des partenaires (PPGDID Bordeaux métropole, COBAS…) et de l’USH (Union sociale pour l’Habitat),

DEVELOPPER : la BEL Gironde envisage de développer un partenariat avec la bourse francilienne Echanger habiter (interconnaissance, intervention lors d’un groupe d’échanges bailleurs franciliens sur l’expérience girondine, etc.),

FORMER : la BEL Gironde poursuivra la formation des collaborateurs à la plateforme 

FAIRE EVOLUER : la BEL Gironde participe à l’amélioration continue de la plateforme (évolutions techniques),

COMMUNIQUER : la BEL Gironde poursuit sa communication auprès des locataires.

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Témoignages de locataires ayant échangé leur logement